Portrait d’alumni : Virginie Floch, diplômée EAU en 2011

Virginie Floch est chargée d’étude en méthanisation agricole chez agriKomp France. Elle partage avec vous son parcours professionnel et revient sur son passage à l’ENSIL-ENSCI.

 

Pourriez-vous nous présenter votre parcours universitaire ?

Après un DUT Génie Biologique option Génie de l’Environnement, j’ai intégré l’ENSIL et en dernière année, j’ai suivi le Master Recherche en chimie et microbiologie de l’eau. J’ai découvert le DUT à un salon des métiers. Je voulais travailler dans l’environnement, de manière concrète. Je ne souhaitais pas entrer en prépa, trop théorique pour moi. L’IUT me semblait une filière idéale. Je n’ai absolument pas regretté d’avoir fait ce choix. Major de promo à l’IUT, j’ai eu accès à diverses écoles d’ingénieurs, et j’ai choisi l’ENSIL. Un deuxième choix dans mon parcours que je n’ai pas regretté !

 

Des conseils pour les lycéens qui souhaiteraient devenir ingénieur ? 

Rester ouvert aux opportunités, aux réseaux. Et surtout, s’entraider. L’ENSIL n’a pas lieu d’être un endroit de concurrence, alors apprenez des uns, des autres. Typiquement : en TP, je conseille de se mettre en binôme avec quelqu’un qui n’a pas la même formation que vous (ex : un prépa avec un DUT), vous en ressortirez enrichis !

 

En quoi consiste votre métier ?

Je suis chargée d’étude en méthanisation agricole chez agriKomp France. J’accompagne les agriculteurs dans le développement de leurs projets de méthanisation (cogénération ou injection, en voie liquide) à la ferme. Il n’y a pas vraiment de journées type. En général, je fais de l’accompagnement de la clientèle à distance (téléphone, mails) et parfois sur leurs exploitations agricoles : étude de faisabilité, étude économique, recherche de fonds, accords administratifs etc… Je fais aussi des formations clients, formations des nouveaux collègues, développement de nouvelles prestations d’accompagnement, salons, portes ouvertes etc…

 

Pourquoi vous vous êtes dirigée vers cette voie ?

Le métier s’est imposé à moi, par mes stages et mes premières opportunités qui ont tous été axés traitements des déchets organiques/ méthanisation. La méthanisation commençait tout juste à se développer en France, beaucoup de travail restait à faire, les entreprises présentaient un aspect start-up qui m’a beaucoup plu. Il fallait être multi-tâches et réactif, ce qui me convient parfaitement.

Il est donc essentiel de bien choisir ses stages car cela influera forcément sur la suite de votre parcours. Voire même sur votre métier. Spontanément, j’aurai aimé faire du traitement de l’eau, finalement mes stages et expériences m’ont orientée vers le déchet agricole. C’est OK pour moi, mais il faut que ça le soit pour vous.

 

Le truc qui vous plaît LE plus dans ce secteur et dans votre métier ?

Même si la base de travail est la même (monter un projet de méthanisation sur une exploitation agricole), chaque projet est différent et chaque porteur de projet présente des envies / idées / besoins / aspirations particulières. Il faut donc sans cesse s’adapter, c’est ce qui rend le poste intéressant !

Après m’être essayée pendant deux ans au management d’équipe, je suis revenue à mon métier de base, l’accompagnement et le développement de projet. Je suis satisfaite de ce poste, qui me permet d’échanger avec une multitude de profils différents.

 

Pour finir, auriez-vous un souvenir de votre passage à l’école à partager avec nous ?

J’ai de bons souvenirs de l’équipe enseignante. Je n’ai jamais eu le sentiment d’être traitée autrement que comme une adulte, et ça faisait du bien !

Mais les principaux souvenirs qui me viennent sont des souvenirs de vie extrascolaire : le club développement durable, les randonnées épiques du club randos, les soirées avant les vacances, les covoiturages pour rentrer chez mes parents, la frairie des Petits Ventres, l’entraide et tant d’autres choses…

J’étais loin de ma famille, et j’en ai trouvé une autre, à Limoges. (Pensée à cette famille, que je n’ai pas assez vue ces derniers mois…)

 

Le mot de la fin…

Garder en tête que l’apprentissage dure toute la vie, et que vous avez le droit / la possibilité de vous former tout au long de votre vie pour être performant.

 

Merci Virginie pour votre partage d’expériences